Un sportif, qu’il soit amateur ou professionnel, soumet son corps à des contraintes physiques spécifiques.
La pratique d’un sport implique en effet de nombreuses sollicitations mécaniques à caractère répétitif ou intense. C’est la raison pour laquelle je propose un suivi et une pratique ostéopathique adaptés aux sportifs dans mon cabinet de Bordeaux Bègles, après avoir obtenu un Diplôme Universitaire (D.U.) *.
L’ostéopathie est une thérapie manuelle reconnue par le Ministère de la santé. Elle permet, grâce à des manipulations du corps humain dans sa globalité, de soulager de très nombreux maux, dysfonctions ou traumatismes. Elle peut également s’avérer très utile en complément d’autres pratiques comme la kinésithérapie.
Dans le cas d’un sportif, les entraînements et performances sportives soumettent le corps à une répétition de microtraumatismes articulaires, tendineux, ou musculaires. In fine, ces contraintes modifient l’équilibre physio-anatomique du corps et peuvent faciliter l’apparition de blessures.
Prenons pour exemple le cas d’un coureur amateur qui prépare le marathon de Bordeaux. Au cours de son entraînement, il constate de légères gênes pendant et après l’exercice. Il décide donc de consulter son ostéopathe à Bègles.
L’examen clinique réalisé au cabinet met en évidence des zones en perte de mobilité articulaire, musculaire et tendineuse. L’apparition de ces zones a eu pour conséquence de sur-solliciter d’autres articulations, muscles ou tendons, qui ont fonctionné au-delà de leurs capacités physiologiques (normales), occasionnant ainsi des microtraumatismes responsables des douleurs et des gênes chez le patient.
L’ostéopathe du sport aura pour objectif de déceler, puis de manipuler ces zones en altération de mobilité afin d’éviter une sur-sollicitation physique des autres articulations ou tissus (tendons et muscles) à l’origine de leur usure.
La pratique d’un sport met en place un schéma moteur qui favorise l’apparition de traumatismes pouvant être de diverses natures.
Les chaines musculaires sollicitées peuvent ainsi entrainer un certain nombre de pathologies musculaires, mais également tendineuses. En effet, les muscles étant reliés aux os par des insertions tendineuses, les tendons subissent également des microtraumatismes en raison des contractions musculaires répétées.
Citons pour exemple une joueuse de tennis amateur depuis de nombreuses années. Récemment, elle s’est aperçue qu’elle souffrait au niveau de son coude droit. En tant que droitière, elle sollicite naturellement davantage les muscles de son bras droit, au détriment des chaînes musculaires du bras gauche.
La gestuelle répétitive du tennis avec son bras droit aura fini par causer une inflammation des tendons reliant sa main à son coude. Elle souffre ainsi d’une tendinopathie du coude, autrement appelée « tennis-elbow », blessure caractéristique du tennisman.
L’ostéopathe du sport peut agir directement sur le tendon atteint. Les techniques de mobilisation tissulaire vont permettre d’améliorer les plans de glissement de ce muscle par rapport à la gaine tissulaire qui le contient, évitant que cette dernière ne crée une contrainte physique au cours de sa contraction.
Les mobilisations tissulaires permettent également de travailler les insertions du tendon sur l’os (ses enthèses) en évitant la création de zones de fibrose (rigidité du tissu par une perte de sa composante élastique) qui serait délétère pour son fonctionnement.
À l’inverse, un sportif peut subir en premier lieu une perte de mobilité articulaire (d’origine traumatique ou secondaire à sa pratique) qui occasionnera à son tour des douleurs musculaires. En effet, l’axe de fonctionnement biomécanique de l’articulation étant modifié. Cela cause une atteinte de l’axe de fonctionnement des muscles, soumis à de plus fortes contraintes biomécaniques puisque ne fonctionnant plus sur leur axe physiologique.
En outre, les schémas moteurs musculaires préférentiels peuvent causer des modifications de posture. En effet, les muscles sollicités de manière asymétrique créent des modifications d’axe physiologique de fonctionnement de l’articulation.
Pour exemple : un joueur de tennis professionnel contracte régulièrement les muscles latéraux de ses jambes à l’occasion d’appuis et de glissades répétées. Ses muscles vont alors avoir tendance à déporter l’axe physiologique du genou en le déplaçant de quelques millimètres. Ce déplacement, même infime, va créer un changement des répartitions des contraintes mécaniques au sein de l’articulation et solliciter de manière plus importante le compartiment externe des genoux. Cette accentuation des pressions mécaniques sur le compartiment externe pourra être à l’origine d’une usure prématurée ou d’atteintes méniscales du genou. L’ostéopathe du sport va manipuler ou mobiliser le genou suivant son axe physiologique, permettant une meilleure répartition des contraintes au cours de la pratique sportive.
Chaque sport possède un schéma moteur particulier qui favorise l’apparition de traumatismes spécifiques. Il est par exemple fréquent de constater :
Au-delà de la pratique sportive, la phase de récupération ne doit pas être négligée. L’organisme doit pouvoir bénéficier d’un laps de temps suffisant avant de réitérer une performance sportive similaire.
Dans le cas contraire, les contraintes mécaniques qui s’imposeront aux tendons, muscles, et articulations sur sollicités ou sur des axes biomécaniques pathologiques seront bien plus importantes, augmentant à leur tour le temps de récupération entre deux efforts. Il est ainsi essentiel de veiller à ce que les organes fonctionnent de manière adéquate afin que la récupération du sportif soit optimisée par rapport à un athlète en « déséquilibre musculaire, tendineux ou articulaire ». Il existe donc de nombreuses raisons conduisant à consulter un ostéopathe du sport.
À noter :
Les développements et exemples cités ci-dessus ont été simplifiés à but didactique. Les mécanismes physiques et le rôle d’un ostéopathe sont en effet complexes et spécifiques à chaque cas clinique.
Un sportif, amateur ou professionnel, peut consulter un ostéopathe du sport à n’importe quel moment.
Même si aucune douleur ou pathologie ne s’est déclarée, la pratique sportive a pu créer des zones de moins bonne mobilité, qu’elles soient articulaires, musculaires ou tendineuses. En effet, en fonction du sport pratiqué, certaines articulations, muscles ou tendons peuvent être sur sollicités et causer des déséquilibres posturaux, sans pour autant causer de douleur ou de gêne. Mais dans le temps, ces accumulations de contraintes mécaniques entraînent des pathologies et favorisent les lésions. Il est donc utile de consulter un ostéopathe du sport de manière préventive, dans le cadre d’un suivi régulier qui permettra d’anticiper les blessures et d’optimiser la récupération du sportif.
En traitant les zones de moins bonne mobilité articulaire et tissulaire (tendons et muscles) ou en réinstaurant un bon axe physiologique de fonctionnement, l’ostéopathe du sport peut soulager une articulation, diminuer la tension d’un tendon, aider à la cicatrisation tissulaire du muscle.
Il faut généralement prévoir entre 48 heures et une semaine de repos après le traitement ostéopathique ayant lieu durant une phase d’entraînement. Dans le cas contraire, solliciter une articulation ou un tissu sans attendre la consolidation du traitement n’apporterait pas les bénéfices attendus. Il convient donc d’intégrer sa séance d’ostéopathie de manière judicieuse dans le planning d’entraînement. Dans certain cas, la consultation peut être effectuée dans l’optique d’un événement sportif important.
La consultation devra alors être adaptée à l’événement et au temps qui sépare la consultation de l’événement sportif : si le temps de repos entre les deux évènements se révèle court, car la performance est imminente, l’ostéopathe du sport veillera à manipuler et mobiliser les différentes zones de manière subtile afin d’éviter une sollicitation trop importante et de réduire le repos post-consultation nécessaire.
Enfin, il peut être utile de consulter son ostéopathe du sport postérieurement à une compétition ou à un événement sportif, au cours de laquelle l’athlète est allé au bout de son effort physique. L’organisme a alors subi d’importantes sollicitations mécaniques. L’ostéopathe du sport va mettre en place un plan thérapeutique visant à améliorer la récupération et diminuer les zones de souffrance, aussi bien articulaires que musculaires ou tendineuses.
Il convient en général de bénéficier de 1 à 3 séances d’ostéopathie du sport afin d’optimiser les effets du traitement.
Ce chiffre varie évidemment en fonction de plusieurs facteurs : pathologie, objectif, âge … La durée entre chaque séance est également variable selon le sport pratiqué, le niveau et le rythme d’entrainement. Quoi qu’il en soit, votre ostéopathe vous orientera et vous apportera des conseils spécifiques.
Il est possible de bénéficier d’une consultation chez un ostéopathe du sport :
Votre praticien vous accueille du lundi au vendredi, ainsi qu’un samedi matin par mois.